L'aikido est un art martial basé sur la rencontre et le mouvement entre deux partenaires où Tori – celui qui réalise la technique – et Uke – celui qui attaque et qui réagit en conséquence – sont étroitement liés.
Ancré dans la culture et la tradition japonaise, il donne à vivre et à expérimenter une stratégie gagnant/gagnant en privilégiant la logique de l'harmonisation à celle de la compétition.
Grâce à différentes techniques de projections et d'immobilisations, il consiste à canaliser et guider la force du partenaire sans créer d'opposition et tout en préservant l'intégrité physique et morale de part et d'autre.
L'aikido peut être pratiqué par tous, femmes et hommes, jeunes et moins jeunes.
Qu'est-ce que l'aïkido?
Morihei USHIBA (1883-1969) a développé une forme moderne d'un ancien art martial, l'Aïki Jutsu, qui après s'être appelé Aïki Budo en 1920, a pris son nom définitif d'Aïkido après la seconde guerre mondiale.
Dans un Japon en pleine modernisation, il voua sa vie au développement de cet art dans le respect des valeurs traditionnelles du Budo.
Pour O Senseï, "Budo ne signifie pas vaincre son adversaire par la force. Ce n'est pas non plus une arme de destruction. Le véritable Budo consiste d'abord à accepter l'esprit de l'univers, à sauvegarder la paix en ce monde et à favoriser l'épanouissement de tous les êtres".
Histoire de la discipline
De nos jours, l'Aïkido est pratiqué dans près de 40 pays (Europe, Asie du Sud-est, Afrique et Etats-Unis) par plus d'un million de pratiquants.
En France, l'Aïkido a été présenté pour la première fois en 1951 par Maître Minoru Mochizuki et s'est, dans un premier temps, développé grâce aux professeurs de Judo, fortement intéressés par cette nouvelle discipline.
Rapidement toutefois, l'Aïkido a pris son autonomie en bénéficiant de l'enseignement:
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des délégués successifs de l'Aïkikaï de Tokyo que furent Maîtres Abe, Nakazono et Tamura ;
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des Maîtres japonais qui depuis plus de 40 ans ont animé ou animent régulièrement des stages en France, citons plus particulièrement Yamaguchi Sensei, Endo Sensei et Yasuno Sensei ;
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des professeurs français, eux mêmes formés au Japon, citons plus particulièrement Christian Tissier, Franck Noël, Bernard Palmier, Bruno Zanotti...
Le développement de la discipline a été continu depuis lors et s'est effectué dans un cadre fédéral qui n'a cessé d'évoluer pour s'adapter au mieux à une réalité en plein devenir. Aujourd'hui, la FFAAA (Fédération Française d'Aïkido, Aïkibudo et Associés) et la FFAB (Fédération Française d'Aïkido et de Budo) sont rassemblés au sein de l'UFA (Union des Fédérations d'Aïkido).
Le Hombu Dojo, à Tokyo, reste le centre mondial de l'Aïkido.
À la mort de Morihei Ueshiba en 1969, son fils Kisshomaru devient le DOSHU (gardien de la voie). Depuis 1999, c'est Moriteru UESHIBA, le fils de Kisshomaru Ueshiba et le petit fils du créateur de l'Aïkido qui remplit la lourde fonction de DOSHU à l'Aïkikaï de Tokyo.
Moriteru Ueshiba, Doshu
Kisshomaru Ueshiba, Doshu
Morihei Ueshiba, O'Sensei
La relève est assuré puisque l'arrière petit fils de O'Sensei, Mitsuteru Ueshiba, est considéré comme le "Waka Sensei" (le jeune Maître -futur Doshu).
Il assure la fonction de Directeur Technique du Hombu Dojo (Dojocho) et il a déjà plusieurs enfants dont son fils ainé Hiroteru...
Mitsuteru Ueshiba, Waka Sensei, Dojocho
